Encore des vacances en Asie, et encore la Thaïlande... Oui, c'est vrai, mais c'est un pays tellement beau surtout quand on se balade hors des sentiers battus .
Séjour du 12 juillet au 5 août 2014
Cette fois-ci, nous partons avec British Airways comprenant une escale de 5h à Londres. Nous pensions que le trajet (escale comprise) serait moins long qu'en passant par les Émirats mais c'était sans compter sur les problèmes techniques. 3h de retard !
Nous n'avions pas dit aux enfants que nous partions en Thaïlande. Nous leur avions laissé croire que nous repartions en Inde. Après quelques jours de déception, ils avaient fini par se faire à cette idée. Et bien non ! Surprise, nous partons au pays du sourire .
Bangkok
Nous arrivons à Bangkok dans la matinée et pour rester dans l'esprit de surprise, nous avons réservé notre 1ère nuit au Prince Palace Hotel. Le même hôtel dans lequel les collègues de Patrick nous avaient réservé une suite familiale en 2009. Alors là, c'est carton plein ! Les enfants sont aux anges. Ils font fi de la fatigue et enfilent leur maillot de bain pour aller piquer une tête dans l'une des piscines de l'hôtel.
Pour dîner, nous partons sur le marché de nuit de Bo Bae : Phad thaï pour Patrick, Thaï pancake pour le reste de la tribu .
Finis le luxe et la volupté, place au voyage !
Nous quittons notre bel hôtel et reprenons nos habitudes à la Taewez guest house, dans le quartier de Thewet. La cuisinière reconnaît les enfants malgré les 4 ans qui sont passés depuis notre dernier séjour à Bangkok. C'est un peu chez nous ici. Chaque fois que nous passons par cette ville, nous posons nos sacs dans cette pension.
Nous ne restons que 2 jours à Bangkok puis nous filons vers le Nord.
Phitsanulok
Phitsanulok est une ville du Nord de la Thaïlande, dans la province de Phitsanulok, à 343 kilomètres de Bangkok. C'est l'une des plus grandes villes de Thaïlande. Elle a été reconstruite après avoir été ravagée par un incendie en 1960.
Nous partons visiter le Wat Phra Si Rattana Mahathat à un bon kilomètre du centre-ville. Si ce Wat est très prisé des autochtones, nous devons avouer que nous restons sur notre faim, même si certaines salles abritent de belles sculptures de Bouddha.
Nous rentrons déjeuner avant de repartir en direction du Wat Chulamanee que nous n'atteindrons jamais. Nous avons beau demander aux chauffeurs des différents bus que nous croisons si ce temple est sur leur trajet, la réponse est toujours négative. Pourtant nous étions motivés pour aller visiter ce Wat malgré les 35°C ambiants, puisqu'il s'agit du plus vieux temple de la province de Phitsanulok, mais le temps passé au soleil, sans vent, sans ombre, sans savoir dans quelle direction aller, a eu raison de notre bonne volonté. Nous repartons en direction du centre-ville et flânons dans les ruelles pendant que les enfants préfèrent rentrer au 'frais" à la pension.
Le soir nous dînons sur les marches de la halle du marché de nuit.
Mae Sot
Nous quittons "Philok" pour nous rendre à Mae Sot, plus à l'Ouest. La ville est connue pour son commerce et pour son importante communauté de réfugiés Birmans. Elle se trouve sur la route principale entre la Thaïlande et la Birmanie.
Nous ne sommes jamais venus à Mae Sot. La ville est plus grande que ce que nous imaginions. Elle est tout en longueur mais est néanmoins très agréable.
Une fois installés, nous sortons acheter de quoi goûter sur un des marchés de la ville.
Nous avions prévu de louer des scooters le 2ème jour pour nous promener dans les montagnes alentour mais il a beaucoup plu pendant la nuit et le ciel reste menaçant. Du coup, nous flânons dans les rues puis nous arrêtons sur un banc et regardons l'agitation des rues.
L'après-midi, la pluie est de retour. Nous n'aurons pas fait grand-chose dans cette jolie petite ville...
Mae Sariang
Retour en terrain connu...
Nous sommes déjà venus à Mae Sariang et la ville nous avait laissé un très bon souvenir.
Le trajet entre Mae Sot et Mae Sariang se fait en săwngthăew et dure 6h. La première partie de la route est bonne. Ça se complique pas mal en deuxième partie. La route n'est que nids de poules (on peut même appeler cela nids d'autruches). Ça nous remue dans tous les sens. Tous les passagers sont serrés les uns contre et chaque mouvement brusque du véhicule nous fait nous entrechoquer. À l'arrivée, nous sommes tous un peu cassés : le dos, le cou, les pieds, les genoux... Pouah ! Ça fait du bien de descendre de là !
Nous nous installons à la Riverview guest house, très calme et tenue par un couple d'hôtes aux petits soins pour nous (bon, c'est vrai, nous sommes les seuls touristes ).
Dès le deuxième jour, nous louons des scooters et partons nous promener tout autour de la ville, traversant de jolis petits villages. Nous poussons jusqu'aux chutes de Mae Hoh, à une vingtaine de kilomètres de Mae Sariang. Nous longeons des rizières, paysages ô combien apaisants ! La route est assez accidentée et boueuse. Nous passons dans des ornières bien profondes et l'arrivée de la pluie avant d'atteindre la chute nous oblige à rebrousser chemin. Il ne faudrait pas que nous nous embourbions !
De retour sur la "nationale", nous décidons de partir en direction des sources d'eau chaude. Mais les indications contradictoires nous font un peu tourner en bourrique. Heureusement, le spectacle se situe dans les collines, sculptées de plantations diverses et variées.
Nous croisons des conducteurs de 2 roues, crottés de la tête aux pieds, ce qui signifie que la route se transforme en chemin de boue. Bon, alors, demi-tour toute !
Mae Hong Son (la ville des 3 brumes)
Encore une ville que nous apprécions.
Nous quittons Mae Sariang après un bon petit-déjeuner passé en compagnie d'oisillons affamés, très agités, dans un nid posé entre les baleines d'un parasol .
La route n'en finit pas de tourner, de monter et de descendre. Heureusement que notre véhicule est un car hors d'âge, ouvert aux 4 vents, parce que notre cadet aurait recraché ses tripes et boyaux (quoi qu’à la fin, on n'en était plus très loin...). Cela-dit, la route menant à Mae Hong Son est aussi appelée la route aux 1864 virages, ça ne doit pas être un hasard
.
Nous nous installons à la Friend house, où nous avions séjourné en 2009. Nous nous retrouvons dans la même chambre familiale (normal, il ne doit y en avoir qu'une) et reprenons nos repères dans la ville. Pas de chance pour les enfants, le KFC a disparu ! Ils sont très déçus.
Tout autour du lac artificiel, des stands, une scène et un écran géant sont installés (l'écran est dans le lac). Ça promet des soirées animées (la pension se trouve juste à quelques dizaines de mètres de là ).
Pour notre deuxième journée à Mae Hong Son, nous louons des scooters et partons dans un premier temps sur la route de Paï, en direction de Mae Aw à plus de 40km de Mae Hong Son.
La route serpente dans la montagne et des pentes sont très abruptes. Les paysages sont toujours aussi beaux. À mi-chemin, nous devons nous équiper de vêtements de pluie, la brume épaisse descend de la montagne et il fait très humide tout d'un coup.
Le village de Mae Aw, à la frontière Birmane, est peuplé de Chinois. Nous nous promenons un peu avant que la pluie ne se mette à tomber très fort. Nous devons nous abriter dans tous les endroits de fortune que nous croisons sur notre route .
Au quatrième jour, nous louons de nouveau des deux roues pour partir cette fois-ci vers des villages Karen. En fait, notre plan n'est pas très détaillé, du coup, nous partons un peu à l'aventure. Nous roulons sur des petites routes peu empruntées à travers la montagne. Un panneau nous indique que nous sommes dans la bonne direction. Super !
Oui mais les pluies de ces derniers jours rendent les routes impraticables. Plus nous approchons du village, plus les ornières de boue sont nombreuses. Le chemin est rendu glissant par toute cette humidité. Nous devons nous résigner à faire demi-tour encore une fois .
Nous prenons une autre route qui continue dans la montagne. Ça commence plutôt bien puisqu'elle est goudronnée. Seulement, la route fait vite place à un chemin de terre et de cailloux. Les pentes sont abruptes et Christelle a les mains blanches et des crampes aux doigts à force de serrer les poignées de ses freins... Ce chemin pentu et tortueux ne mène nulle part, ou plutôt si, à un tout petit village dont l'unique rue s'arrête sur un terrain de jeu. Impossible d'aller plus loin il faut donc faire machine arrière et repasser par la même piste .
Heureusement, il ne pleut pas pendant la descente . Nous nous arrêtons manger un morceau et là, grosse averse. Ouf, nous l'avons échappé belle...
Le retour sur Mae Hong Son se fait sous un soleil éclatant. Nous en profitons pour visiter le Wat qui surplombe la ville : le Wat Phra That Doi Kong Mu.
Après avoir garé nos "bolides", nous commençons l'ascension des 300 marches et quelques qui mènent au temple. Il fait chaud et humide, il n'y a pas un brin de vent, parfait pour bien transpirer.
Nous y restons un moment, histoire de profiter de la vue mais aussi, de souffler un peu .
Paysages de rizières (pour ne pas changer ;-) / fin de route / Wat Phra That Doi Kong Mu et vue sur Mae Hong Son
Pai
Nous quittons Mae Hong Son pour nous rendre à Pai à 110km plus à l'Est, et 3h30 de route de Mae Hong Son.
Notre pension (Baan Kanoon guest house) est un tout petit peu à l'écart de l'agitation du centre-ville (mais suffisamment proche pour avoir accès à tout). Elle est très calme et nous sommes dans un véritable petit écrin de verdure.
Nous profitons de notre séjour à Pai pour louer des scooters et partir nous promener dans les environs. Le temps est bien plus chaud et beau qu'à Mae Hong Son.
Nous commençons par prendre la direction d'un village chinois, un peu au-dessus de la ville puis prenons la route de Chiang Mai pour nous rendre à une chute d'eau indiquée sur le guide mais qui, entre nous ne vaut pas tripette . Au moins le trajet était-il sympa !
Nous poursuivons plus loin vers un point de vue parait-il immanquable. Il se trouve à 7km de la chute, ce serait dommage de ne pas y aller. Seulement, la route se transforme en chemin qui se transforme à son tour en piste de cailloux, sinueuse et pentue.
Lors d'une reprise vitesse, Florian se fait éjecter du deux roues au moment de l'accélération un peu brusque de son père (le pilote du scooter, bien maîtrisé malgré tout, continue sa route sur la roue arrière). Pas de mal : Flo est retombé sur ses pieds.
Après avoir traversé un terrain boueux qui ne nous fait même pas peur, un champ de boue bien épaisse a raison de notre témérité et nous empêche de pousser plus avant notre promenade. Et tout ça, à quelques centaines de mètres du sommet, c'est rageant !
La journée se termine par une séance de massage Thaï que Christelle et les enfants vont s'offrir pour se remettre de tout ce rodéo cross .
Chiang Rai
Nous quittons Pai pour nous rendre à Chiang Rai, mais avant, nous devons transiter par Chiang Mai. En tout, 7h de bus et 3h d'escale !
Comme on ne change pas les bonnes habitudes, nous retournons à la pension dans laquelle nous avions séjourné en 2009. La guest house Ban Boon Dan a quelque peu changé. Elle s'est agrandie. Qui dit plus de chambres, dit plus de touristes et potentiellement plus de bruit. Nous verrons bien...
Pour dîner nous retournons au Night bazar, très sympa, très convivial et surtout très varié au niveau de la nourriture. La quantité de stands permet à chaque membre de la famille de trouver son bonheur. Les adultes en profitent même pour goûter des insectes cuits .
Le deuxième jour, nous louons des scooters à la pension. C'est une grosse journée de route qui nous attend : le soir, le compteur affiche plus de 150km de différence avec le matin.
Nous partons en direction de Mae Salong, indiquée sur notre guide à une cinquantaine de kilomètres de Chiang Rai... Oui, bon, les distances, c'est pas tout à fait ça, d'autant plus que nous avons dû circuler une trentaine de kilomètres sur la Highway qui mène à Mae Sai. Et sur cette route, les véhicules vont assez vite. Nous roulions donc sur l'équivalent de la bande d'arrêt d'urgence chez nous, très utilisée par les deux roues mais dans les 2 sens, il faut donc faire preuve d'une grande vigilance.
Après Mae Chan, la route devient plus agréable, si ce n'est la succession de nids de poules qu'il vaut mieux éviter.
La dernière partie du trajet serpente dans la montagne et s'avère être la portion la plus intéressante.
Les champs de maïs parsèment les flancs abrupts des montagnes, des rizières sont disposées sur des pentes moins raides et des plantations de thé culminent au-dessus de Mae Salong.
Pour déjeuner, nous faisons étape dans ce village curieusement niché dans la montagne où fleurissent pléthore de boutiques de souvenirs.
Nous rentrons à Chiang Rai avant que n'éclate un gros orage.
Chiang Rai : le petit autel des offrandes de notre pension / Sur la route de Mae Salong / le Night bazar
Pour cette troisième journée, nous louons de nouveau les scooters pour nous rendre au Wat Rong Khun ou Temple blanc, que nous avions déjà visité en 2009.
Il n'est pas très loin de Chiang Rai mais il faut encore une fois passer par la Highway.
Bon, 5 ans plus tard, le temple n'est plus aussi immaculé. Et le nombre de touristes est affolant. Il y a des cars de touristes chinois, coréens, japonais,... bref asiatiques, dans tous les sens. Ils débarquent en groupe (en grappe plutôt), ne se décollent pas les uns des autres, ce qui rend la promenade entre les différents monuments assez difficile. Il est presque impossible de prendre une photo. Alors nous nous asseyons sur un banc et les regardons se suivre à la queue-leu-leu. C'est très divertissant .
L'avantage de ces touristes asiatiques, c'est qu'ils ne restent pas très longtemps dans chaque lieu qu'ils visitent. Ils vont d'un endroit à un autre dans un temps record, n'ayant pas le temps de s'intéresser à l'histoire ou à l'architecture. 3-4 photos par-ci par-là et le guide leur indique qu'il est déjà temps de remonter dans le car.
Nous finissons par aller visiter les alentours du Wat. De nouveaux monuments ont été construits depuis 2009. Ils sont encore d'une blancheur éclatante. Il y a aussi un puits et des arbres à voeux. Nous en profitons pour laisser le nôtre.
Après le temple, nous partons un peu sans but précis sur des petites routes comme nous les aimons tant. Et c'est vrai qu'elles tiennent leurs promesses : ça n'en finit pas de monter, de descendre, avec des nids de poules et autres affaissements de route, bitume, terre, cailloux, boue, trous d'eau. Bref, un vrai plaisir .
Les paysages sont variés mais la déforestation est passée par là et la forêt primaire laisse place à des plantations de caféiers, d'arbres à thé et autres cultures alimentaires. Comme presque toujours, la route s'arrête au milieu de nulle part, impossible de descendre par l'autre flanc de la montagne. Demi-tour !
Sur la route, nous essuyons une grosse averse, nous mettons alors nos beaux protège-pluie colorés et bravons les intempéries. Mais nous devons nous rendre à l'évidence : la pluie est plus forte que nous (il ne s'agit plus de pluie mais de seaux d'eau ). Nous nous abritons le temps que cela se calme...
Une fois le ciel à peu près apaisé, nous reprenons les scooters et décidons de rentrer à Chiang Rai par une route secondaire. Les éclairs zèbrent le ciel et nous nous attendons à une nouvelle averse. Nous accélérons un peu et traversons d'un trait, sans l'apercevoir en amont car cachée par une butte, une route passante. Nous venons de traverser un croisement sans même avoir regardé. Deux secondes après avoir coupé cette route, un camion arrive (c'est d'ailleurs la vue de ce camion arrivant sur nous qui nous a fait réaliser que nous étions à un croisement). Nous nous arrêtons sur le bas-côté, conscients de ce à quoi nous venons d'échapper. Nous sommes pourtant très prudents, nous ne roulons pas au-dessus de 50km/h, nous portons nos casques (ce qui n'est pas automatique ici) et nous sommes très attentifs à toutes ces ruelles d'où débarquent des conducteurs de 2, 3 ou 4 roues sans même un regard. Mais là ! Cette route était invisible jusqu'à ce que l'on soit dessus.
Nous nous ré-arrêtons quelques centaines de mètres plus loin pour boire un café glacé et pour nous remettre de nos émotions. C'est fou comme tout peut basculer en une demie seconde...
Nan
Nous quittons Chiang Rai pour Nan, à 5h de bus de là. Direction la gare routière.
À quelques mètres de notre pension se trouve un temple devant lequel nous passons depuis 3 jours. C'est le moment ou jamais de faire une photo souvenir. Le photographe officiel - en l'occurrence Christelle - le mitraille sous toutes les coutures. En sortant de l'enceinte du temple, un dernier cliché pour prendre le monument de l'extérieur et patatras, c'est la catastrophe. Elle chute du trottoir, haut d'une quinzaine de centimètres, se réceptionne mal sur le pied qui craque et c'est l'entorse !
Et voilà ce qui arrive quand on ne regarde pas autour de soi...
Florian la déleste de son sac de voyage et Romain, de son petit sac à dos.
La route entre Chiang Rai et Nan se fait sur les chapeaux de roue. Nous arrivons à Nan dans le milieu de l'après-midi. Nous posons nos sacs dans la même pension qu'il y a 4 ans, à la SP guest house, calme et charmante.
Le soir nous partons sur le marché de nuit pour acheter de quoi nous nourrir et cherchons une pharmacie pour trouver une bande de maintien.
Pas de location de moto à Nan. Le chef de famille pense que ce ne serait pas judicieux de conduire avec un pied en vrac. Nous nous promenons donc dans la ville, aussi vite que le permet la cheville de Christelle. Nous visitons le Wat Suan Tan, croisé au hasard de la balade.
Nan est vraiment une petite ville paisible, charmante et dont l'avenue principale est le repère de milliers d'hirondelles pendant la saison de migration.
Elle est située sur la rive droite de la rivière Nan, dont elle tire son nom.
Comme en 2009, nous n'y croisons aucun touriste. L'accueil des habitants ou commerçants y est très chaleureux.
Étape d'une nuit à Phitsanulok avant de repartir vers Bangkok.
Bangkok
De son vrai nom : Krung Thep mahanakhon amon rattanakosin mahintara ayuthaya mahadilok phop noppharat ratchathani burirom udomratchaniwet mahasathan amon piman awatan sathit sakkathattiya witsanukam prast : Ville des anges, grande ville, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn . Vous pouvez respirer !
Nous adorons cette mégalopole : elle a tout pour qu'on s'y sente bien : des parcs, des transports en commun nombreux et efficaces (tuk-tuk, taxis, bus, trains, bateaux), des centres commerciaux géants, des gargotes de rue partout,... bref, on aime être là.
Évidemment, la ville est aussi très polluée, embouteillée et bruyante mais on l'adore.
Nous passons notre première nuit au Prince Palace Hotel (on prend vite goût aux belles choses ), ce qui permettra aux garçons de profiter de la piscine et partons nous installer les nuits suivantes à la Taewez guest house.
Nous nous posons un peu au parc Lumpini (les garçons en profitent pour y faire du pédalo) et nous regardons les cours de fitness en plein air.
Les journées passent ainsi, chaudement, tranquillement, au rythme des promenades dans différents quartiers de la ville.
Mais les vacances sont déjà terminées. Il nous faut rentrer sur Paris...