Nusa Lembongan
Après les 2 semaines et demi passées sur Gili Air où nous avons profité pleinement de la plage et des fonds marins, il nous fallait trouver un endroit agréable avant la fin du voyage. Nous avons donc cherché dans notre guide et lu que l'île de "Nusa Lebongan était un petit coin de Paradis situé à quelques kilomètres seulement de Bali". La traversée en bateau ne dure en effet qu'une heure mais à l'arrivée, quelle déception !!! Impossible de trouver un coin de sable propre à proximité de Jungubatu, le village principal. Pire, LA plage de Mushroom Bay qui devait être de sable blanc et bordée d'arbres est envahie par des bateaux et là encore il n'y a pas de possibilité de poser son paréo ou d'aller nager (des grosses vagues déferlent et rendent l'endroit dangereux).
Des hordes de Japonais se pressent sur les transats des hôtels. Ils vont se baigner en groupe (de l'eau jusqu'aux mollets) sous le contrôle d'un Indonésien qui leur hurle des ordres au mégaphone pour qu'ils ne dépassent pas les 2 piquets qui délimitent la zone de baignade...
Pour passer le temps, nous louons des motos et allons nous promener de l'autre côté de l'île, à Dream Beach. Si la plage est enfin plus en rapport avec nos attentes, les énormes rouleaux empêchent les enfants d'aller se baigner en sécurité ! C'est ce qui est le plus frustrant ici, être sur une île où la baignade est impossible !
Pour noircir le tableau, le tourisme de masse s'est développé en peu de temps et beaucoup de coins sont souillés par les ordures dont les habitants ne savent plus que faire ! Bienvenue au paradis...
Plage de Jungubatu, le village principal
Une des petites plages poubelles
Prêts pour la baignade ?
Interdit de dépasser les 2 piquets !!!
Dans les petites rues de Jungubatu...
Villa à vendre
Dream Beach, j'y vais ou pas ?
Séchage des algues marines
Sanur
Avant-dernière étape avant de rentrer, nous nous offrons 2 nuits dans un bel hôtel avec piscine, c'est la vie de château !!! Nous ne sortons pratiquement pas, sauf pour aller manger. Il faut dire que la plage, à 2 minutes seulement, n'incite pas à la baignade. Il n'y a aucun coin d'ombre, l'eau est sale et pas moyen d'être tranquille plus d'une minute...
Petit hôtel qui sort de notre ordinaire
Sanur, la plage à côté de l'hôtel
Kuta
On savait qu'en mettant les pieds à Kuta, le voyage serait définitivement terminé. Cette ville est désolante de médiocrité. Piège à touristes, bruyante, excessive, Kuta représente tout ce que l'on a voulu éviter depuis notre départ, il y a presque 10 mois. Rien ici ne permet de penser que l'on est à Bali, et encore moins en Indonésie. C'est la fausse note du voyage, mais c'est une étape obligée pour prendre l'avion du retour...
Avec philosophie, nous sommes tout de même contents d'être venus y faire un tour. Le départ pour la France depuis Gili Air où nous étions si bien aurait été un déchirement, tandis que rentrer à partir de Kuta est un véritable soulagement !
Cerise sur le gâteau : le jour du départ, Romain a attrapé dans la piscine de l'hôtel un staphylocoque dans les yeux et rentre de son beau voyage avec une conjonctivite carabinée... Décidément Kuta est à éviter...
Notre voyage de 2 mois en Indonésie :